Abdallah Ibn Abderrahman Jibrine - Tous

Il existe dans notre village une mosquée devant laquelle se trouve une tombe dont elle est séparée par un mur comportant des fenêtres qui débouchent sur la tombe situé dans la direction de la Qibla… Est-il permis de prier dans cette mosquée? Certains affirment que c’est permis, d’autres disent le contraire, nous voulons une réponse tranchée à cette importante question.

Pour ceux qui viennent de rentrer dans l’islam, nous leur présentons ce livre, sous le titre de : « Fatwas destinées aux nouveaux musulmans». Il vous aidera à répondre à quelques unes de vos questions pour vos premiers pas…

Cette donnée est une série de fatwas émises par nos grands savants au sujet du mois de ramadan et les règles qui le concernent... A lire !

Nous possédons un lieu de prière situé dans une des maisons de notre ville. En plus, nous possédons aussi une terrain et une somme collectée pendant plusieurs années dans le but de construire une nouvelle mosquée. Par ailleurs, il existe un comité (de gestion) de la mosquée renouvelé annuellement et un conseil d’administration composé de 5 personnes considérées comme membres permanents. Les membres de ce conseil ont été désignés il y a 6 à 8 ans quand le nombre des musulmans de la ville était peu important. Des membres du Conseil ayant quitté la ville ont été remplacés par d’autres non élus. Il paraît que la qualité de membre du conseil a été attribué à des personnes choisies par eux (les autres membres). Depuis lors ce conseil s’est accaparé du lieu de prière. Ses membres ont établi des règles selon leur bon plaisir. Il en est par exemple celle qui stipule que seuls peuvent voter les membres du comité qui ont séjourné plus de 3 ans dans la ville. Ceci réserve le droit de vote et l’illigibilité aux membres sus indiqués. Il en est résulté que les mêmes personnes occupent les mêmes postes depuis des années. Depuis un an, des pressions ont permis à tout le monde de voter, ce qui a permis d’élire un nouveau comité. Grâce à cette élection, on a découvert que l’argent collecté pour la construction de la mosquée a été placé dans un compte d’épargne qui génère des intérêts. Certains des membres du conseil d’administration (dont seul un ou deux membres sont assidus à la prière) ont nié avoir perçu des intérêts provenant de ce compte. Par la suite, un des membres du conseil, le plus actif d’entre eux, a reconnu qu’ils avaient placé l’argent dans ce compte à la suite d’une fatwa émise par al-Azhar selon laquelle il est permis de percevoir des intérêts des banques américaines.

Nous avons recueilli une contribution financière de 20.000 rials destinée à la construction d’une mosquée. Cette somme étant nettement insuffisante, est-il permis de l’utiliser pour d’autres projets ou d’en faire une contribution à la réalisation partielle d’un édifice ou pour la réfection d’une mosquée ?

En cas de retard de la tombée des pluies, est-il permis à une communauté musulmane installée dans un pays d’infidèles de procéder à la prière de demande de pluie tout en sachant que la pluie profiterait aux infidèles ?

Dans la religion chrétienne, la colombe est le symbole de la paix et elle est même une âme sacrée. Est ce que l’Islam lui porte un intérêt ?

Qu’en est-il de l’accomplissement de la prière dans une cham-bre équipée d’un miroir?

Quel est le sens qu’il faut donner aux faits de suivre l’imam et de ne pas le précéder?

Question : Est-il préférable pour la femme de prier toute seule ou derrière un mari qui a la barbe complément rasée et qui porte des vêtements excessivement longs ?

Je veux accomplir le pèlerinage, mais je suis endetté. Je n’ai pas rencontré mes créanciers depuis 7 ans. J’ai essayé d’entrer en contact avec eux par voie épistolaire, téléphonique et même en interrogeant des gens sur eux, en vain. Je réside dans un pays autre que celui où ils vivent. Voilà sept ans que je les cherche sans pouvoir les trouver. Comment faire le pèlerinage dans ce cas?

Question: Mon mari possède un restaurant dans lequel il offre du vin et du porc. Nous avons deux enfants et je voudrais accomplir le pèlerinage d’ici deux ans, s’il plaît à Allah, et mon mari s’est engagé à prendre en charge la dépense du fait que je ne dispose d’aucun revenu. Je ne voudrais pas que les enfants soient éduqués par une autre personne. Est-ce que c’est permis ? Que dois-je faire ? Je sais que mes enfants et moi-même sommes encore jeunes, mais je voudrais accomplir le pèlerinage. Que faut-il faire ?