La bienséance dans les mosquées

Je vis dans une pays non musulman et y suis confronté à un problème chaque fois que l’heure de la prière me trouve en dehors de ma maison puisque je ne trouve pas toujours dans le voisinage une mosquée pour y prier. C’est pourquoi je prie parfois dans des bureaux aménagés dans certains magasins ou des endroits réservés aux mamans voulant changer les couches de leurs bébés. Puis-je continuer de prier dans ces endroits tout en m’éloignant des toilettes ou doit-on les considérer comme des endroits impropres? Puis-je prier dans un jardin public ou un parking? Je n’éprouve aucune honte quand il s’agit de pratiquer ma religion. Le fait de me dénoncer auprès des gens ne me dérange pas non plus. Ce qui me gêne en revanche c’est l’attroupement des gens autour comme s’il s’agissait d’une exposition à regarder. Par ailleurs, je crains que la prière accomplie par une femme devant des hommes ne soit interdite. Que devrait faire une sœur musulmane dans ce cas?

Je suis étudiant dans une université allemande. Nous avons obtenu à la cité universitaire une salle pour les prières du vendredi et celle à faire ensemble. La cité est située à dix minutes de marche de l’université. C’est pourquoi les étudiants ont pris l’habitude de prier individuellement dans des salles libres ou derrière le bâtiment de la faculté où se trouve un endroit approprié. Dans une tentative de facilitation de l’accomplissement de la prière en commun en se faisant affecter un endroit réservé à cet usage dans le campus universitaire, la Ligue des Etudiants musulmans a formulé une demande dans ce sens. L’Université a pensé qu’elle ne pouvait pas nous affecter un autre endroit après nous avoir attribué une place à l’intérieur de la résidence universitaire. Néanmoins, elle accepta notre demande de nous permettre de faire nos prières dans une salle calme utilisée par des étudiants de différentes confessions. L’université tient à ce qu’il n’ y ait aucun signe spécifique à une confession tel la croix ou des statuettes ,etc. Nous avions prévu que la salle ne serait utilisée par personne d’autre pendant que nous y sommes en prière. Effectivement, c’est ce qui se passe. Les étudiants musulmans qui peuvent parfois atteindre 20 étudiants commencent à venir en groupe pour y prier. Allah soit loué. Seulement voilà! On y trouve des ouvrages chrétiens sans que personne n’y fasse attention. Ma question est: est-il permis de prier dans cette salle dans ce cas?

Notre lieu de prière est fait tel que quand il est rempli, nous avons à en fermer les portes. Certaines personnes prient alors dehors et suivent les gestes de l’imam à l’aide de hauts-parleurs… Est-ce que leur prière effectuée hors de la mosquée est valide?

Voici une personne qui entre dans la mosquée au moment de lancer l’appel à le 2e prière de l’après midi. Il a fait sa prière et n’a pas attendu que la prière faite en commun ait commencée car il avait une affaire (urgente) à traiter. Lui était il permis de prier avant la prière fait en commun?

Doit-on empêcher les enfants d’accompagner leurs mères à la mosquée pour effectuer les tarawih, en raison de la fréquence des actes de sabotage et de perturbation ?

Qu’en est-il de l’accomplissement de la prière par les femmes dans une place publique ?

Question: Certaines mosquées disposent d’annexes destinées aux femmes, car elles viennent parfois en compagnie d’enfants qui perturbent les fidèles à cause de leurs cris. C’est pourquoi on leur installe une tente sur le parking de la mosquée, séparée de celle-ci par un escalier et un petit couloir et munie de hauts parleurs.. Qu’en est-il de prier dans cette tente?

A chaque fois que je participe à une prière collective en tant qu’imam ou simple fidèle, j’ai des difficultés pour bien me recueillir. Mais lorsque je prie individuellement mon recueillement devient beaucoup plus intense. Pourrais-je prier individuellement, même en présence d’un groupe de fidèles ?

Question : Que doit faire la personne qui arrive à la mosquée et ne trouve aucune place libre dans le rang? Doit-il commencer un nouveau rang étant donné la faiblesse du hadith qui affirme qu’un homme se trouvant dans cette situation a retiré une personne du premier rang pour la placer à ses côtés? Que faut-il faire si l’un de ceux qui se trouvent dans le premier rang aménage une place pour celui qui prie seul derrière les autres?

Question : Il existe aux USA une mosquée qui a été construite grâce à de l’argent collecté dont il reste encore un reliquat substantiel. Dans un autre district, il y a au centre du lieu de résidence d’une grande communauté musulmane une mosquée devant être dotée d’une bibliothèque, d’une école et des annexes. Certains promoteurs veulent utiliser à cet effet le reliquat susmentionné. Nous souhaitons un éclaircissement.

Question : Nous est-il permis de nous entretenir de choses profanes dans la mosquée au moment de l’appel à la prière ? Nous est-il permis de saluer quelqu’un et de lui serrer la main pendant l’appel à la prière ?

Question : Par ailleurs, nous revendons certains écrits achetés dans les boutiques aux musulmans pour avoir de quoi payer une partie du loyer. Ces transactions se passent habituellement sur le lieu de prière à la suite d’annonces faites au sortir de la prière du vendredi et les musulmans viennent acheter. Qu’en est-il de ces opérations ? Constituent-elles des actions commerciales interdites à cet endroit ?

Question : Il existe dans une mosquée un rideau séparant les hommes des femmes. La nécessité de ce rideau a fait l’objet d’une divergence de vues. Certains pensent qu’il est superflu car à l’époque du Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui ) il y en avait pas. D’autres insistent sur son maintien. D’où une divergence qui pourrait conduire ceux qui ne le jugent pas nécessaire à abandonner la prière dans cette mosquée. Pourtant, il y a (dans tous les cas) contact entre les deux sexes et échange de regards au moment de quitter la mosquée à cause de la nature de la religiosité des intéressés… Devons-nous insister sur le maintien du rideau, même si cela doit entraîner le départ de certains ou l’enlever, même si cela devra entraîner échange de regards ?

Question : Relève-t-il de la bid’a d’élever la voix pour prononcer le takbir (Allahou Akbar ou le tasbih ( Soubhana Allah) chaque fois que nous entendons une bonne nouvelle que nous voulons bénir ensemble ?

Il a été annoncé dans une mosquée qu’un repas sera offert chaque jeudi à ceux qui désirent jeûner... Comment juger cela ?

Question : Quand certaines personnes âgées arrivent à la mosquée et trouvent quelqu’un à l’endroit où elles ont l’habitude de s’installer, elles se mettent en colère. Comment juger cette attitude?

Question : Un groupe de musulman de l’état de Géorgie aux USA désire édifier une mosquée pour y célébrer les cinq prières quotidiennes et la prière du vendredi. Il y a sur place une église en vente. Leur est-il permis d’acheter l’église et de la transformer en mosquée après avoir enlevé les croix, images et sculptures qui s’y trouvent ?

Question : Est-il permis d’acheter des bars et des dancings pour les transformer en lieux de culte ?

Question : Qu’en est-il de l’entrée des non-musulmans dans les mosquées ?

Question : Est-il permis de construire une mosquée ou de transformer une autre construction en mosquée dans une zone ou une ville qui pourrait être vidées de leurs habitants musulmans plus tard ? Il arrive en Amérique que des étudiants musulmans construisent une mosquée dans un quartier puis, à la fin de leurs études, ils rentrent chez eux et la mosquée est dès lors abandonnée ou presque?